En 1822 au commencement du printemps les médecins de Paris envoyèrent en Basse-Normandie un jeune homme qui relevait alors d'une maladie inflammatoire causée par quelque ex-
cès d'étude ou de vie peut-être. Sa convalescence exigeait un repos complet une nourriture douce un air froid et l'absence totale de sensations extrêmes. Les grasses campagnes du Bessin et l'existence pâle de la province parurent donc propices à son rétablissement.