SESSİZ EZGİ
itilen bir kapıydı hüznü akşamların
kapanan kanatlarla azalırken mavilik
yollarda söylenen çocukluk şarkıları
bir su yüzeyinde başlayan uzaklık
bazen olmazdı gece olmazdı yıldızlar
hep orada yaşardı o sonsuz düşünce
mor rüzgârlara dönüşürken yalnızlık
duvarları yıkılmış bir denizdi gözyaşı
Mélodie silencieuse
une porte qu'on pousse telle était la mélancolie des soirées
lorsque de ses battants refermés s'atténuait la couleur bleue
les chansons de l'enfance chantées dans les rues
l'éloignement qui commençait sur une surface d'eau
parfois il n'y avait pas de nuit pas d'étoiles
vivait toujours là cette pensée infinie
pendant que la solitude se transformait en vents violets
c'était une mer aux murailles écroulées la larme